
Dimanche dernier je suis arrivée à Budapest, une ville qui m’intriguait et que je voulais mieux connaître. Je me suis promenée le soir et j’ai été surprise par la beauté de certains monuments. Le château est beau mais si vous marchez un peu plus loin dans Buda vous tomberez sur le bastion des pecheurs. C’est d’abord une église mais aussi une petite cour à coté qui est très mignonne. Le bastion des pécheurs c’est aussi l’endroit parfait pour avoir un belle vue sur la ville et surtout sur le parlement. ( Et puis entre nous moi je trouve que la petite cour ressemble un peu à celle dans Harry Potter alors c’est tout benef ).
Lundi, deux semaines de voyage déjà, le temps passe lentement mais aussi rapidement, j’ai l’impression d’être parti depuis deux mois mais en même temps les journées passent très vite. Par contre j’ai complètement perdu la notion du temps, quel jour on est ? Quelle date ? Je dois y réfléchir à trois fois, et encore, avant d’être sur que oui aujourd’hui on est bien vendredi par exemple.
Après deux semaines de voyage j’ai aussi eu mes premières ampoules. J’ai sorti les baskets pour courir au lieu de celle de ville pour être plus confortable. J’ai pensé pour la première fois « le confort d’abord ». Toujours à Buda vous pouvez voir la statue de la liberté et non ce n’est pas une réplique de celle de New York mais une différente. Il faut monter tout en haut de la colline pour y arriver mais une fois la haut vous avez l’une des plus belle vue sur Budapest.
Pendant la guerre froide Budapest était occupé par les soviétiques, on peut donc retrouver l’influence du communisme à plusieurs endroits. Si vous êtes intéressé vous pouvez faire un tour de la ville sur le communisme c’est gratuit et c’est vraiment très intéressant.
Enfin le dernier jour à Budapest je suis allée dans les célèbres thermes de Széchenyi, c’est environ 17 euros l’entrée. C’est parfait pour se détendre, les bains sont vraiment grands, il y en a à l’extérieur et l’intérieur et il y a aussi plusieurs températures. Si vous aimez les saunas il y en a aussi plein. Je suis restée environ trois heures dans les bains chauds et je n’en suis ressortie qu’une fois que ma peau soit devenue toute fripée.

Croatie
Mecredi, levé 5h, direction la gare pour prendre le train pour Zagreb, capitale de la Croatie. En chemin je me suis rendue compte que je mettais trompée sur les horaires, le train partait finalement 15 minutes plut tôt que prévu. J’ai donc, à même pas 6 heures du matin, couru dans Budapest avec mon gros sac sur mon dos pour arriver avant que le train parte. Ca réveille !
A Zagreb j’ai eu droit à la pluie et je suis allée visiter un musée, oui oui un musée. Ca m’arrive très rarement mais celui-là m’intéresse beaucoup. C’est le musée des coeurs brisés. Le principe : des objets y sont entreposés par des personnes qui souhaitent raconter leur histoire. Un sweet-shirt, une chaussure, un jouet pour enfant, un jeux vidéo… Chaque objet est accompagné d’un texte qui explique le lien entre l’objet et l’histoire. L’entrée est de 20 kuna pour les étudiants et de 30 je crois pour le reste.
Au bout de deux semaines de voyage mon lit commence à beaucoup me manquer. Du coup quand je regarde les auberges je regarde les lits sur les photos pour prendre celles qui ont les plus confortable. Mon auberge avait un chat et comme les miens me manquent j’en ai profité pour lui gratter quelques câlins.

Jeudi, je me suis aussi levé super tôt : 5h30, mais pour une bonne raison. Je suis allée visiter les lacs de Plitvice. C’est un parc national avec des cascades et des lacs qui se verse les uns dans les autres. Il faut deux heures de bus de Zagreb pour y arriver. C’est vraiment beau mais il faut arriver tôt (avant 9 heure de préférence) pour éviter la foule considérable de l’après-midi. L’entrée est de 110 kuna pour les étudiants, et pour faire le grand tour il faut une journée. L’eau est très claire et très bleu c’est magnifique, je n’avais qu’une envie : me jeter dedans mais la baignade n’est pas autorisée. Le soir je prends un train de nuit pour Split. Cette fois-ci j’avais un lit. C’était petit, on était 6 dans le compartiment mais tant que je pouvais dormir ça m’allait. Le lendemain matin je me réveillerais au bord de mer. Vendredi matin, 7 heures, j’arrive à Split.
Changement de programme
Lorsque je descends du train je suis arrivée directement au bord du port, juste à coté de la mer. J’étais censée rester deux nuits à Split puis reprendre un train pour aller en Slovénie puis à Venise ensuite en Autriche et enfin en Allemagne. Sauf que là, au bord de la mer j’ai pas envie de retourner à l’intérieur des terres. J’ai envie de voir Dubrovnik, j’ai envie d’aller sur des îles. J’ai envie de profiter de l’eau. Alors j’ai annulé toutes les réservations que j’avais faite dans ces pays là. Je vais surement me diriger vers le sud, passer par la Grèce et voir au fur et à mesure où je veux aller.

Le week-end prochain je ne sais pas où je serai pour vous raconter ma semaine.
Se laisser porter au gré du vent