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Le pouvoir des mots

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J’ai toujours aimé les mots, jouer avec. j’ai aussi très vite aimer lire. Je dévorais littéralement les livres, je ne demandais que ça, je les finissais aussi vite que je les achetais, quasiment tout mon argent de poche y passait. Relire une décalogie en un week-end (un long week-end) : pas de problème : challenge accepted. Que dis-je ce n’était même pas un challenge pour moi, je ne voyais pas de meilleur moyen pour passer mon temps que de lire.  

Ma découverte de l’écriture fut plus longue. J’avais pas mal de difficulté avec l’orthographe, j’essaie toujours d’ailleurs de faire de mon mieux, et souvent les première remarques sur ce que j’écrivais était sur ça : mon orthographe. Ce n’était d’ailleurs même pas sur des choses que j’écrivais mais juste sur des leçons, des textes pour l’école, des notes ou des messages. J’avais dès petite compris le pouvoir des mots, l’impact qu’ils pouvaient avoir mais il était plus facile pour moi de les utiliser à l’oral. Puis petit à petit, vers 13 ans j’ai commencé à vraiment aimer ça, quelques poésies dans mon coin, timide car toujours à l’affût d’une remarque sur mon orthographe. Je me trouvais maladroite. En relisant mes mots quelques jours après les avoir écris je les trouvais creux, je les trouvais simple, enfantin. En plus de l’orthographe j’avais du mal à exprimer clairement ce que je voulais faire ressentir. Les mots ne décrivaient pas exactement les choses telles que je les imaginaient dans ma tête.  Alors je m’arrêtais d’écrire, je rangeais mes papiers dans un coin et je ne les ressortait que quand l’inspiration revenait. J’écrivait pour moi même, des fois au lycée j’écrivais des histoires que j’envoyais à mes amies. “Les mots sont à mon avis, qui n’est pas si humble, notre plus inépuisable source de magie..” Des fois j’ai de l’inspiration, tellement que je ne sais pas par où commencer. Tellement que j’ai souvent plusieurs idées en même temps. Et des fois rien, je me dis que je pourrais peut-être écrire sur ça mais rien, aucune idée de par où commencer, de quoi dire ou de comment le dire. Je n’arrivais plus trop à écrire de nouveau articles car j’étais bloquée. Peur de pas bien faire, peur d’être inutile.  

Après tout n’est ce pas mon blog ? Ne devrais-je pas pouvoir y écrire ce que je veux ? Mais est-ce que cela ne va pas embrouiller le lecteur qui viendrait me lire ? Si lecteur il y a, la car, concrètement mis à part un peu de famille et peut être 1 ou 2 personnes je ne pense pas attirer les foules. Je ne poste pas d’article régulièrement, mes articles sont peut être pas pertinent et intéressant pour tout le monde. Je tombe ainsi sur la question : Mais pourquoi j’écris ? Pourquoi je blogue ? J’aime écrire, j’aime prendre des photos, j’aime associer les deux, les voir prendre forme sur une page web. J’aime voir le contenu final, essayer de l’améliorer, j’aime me dire que c’est moi qui suis capable de ça. J’ai fini par réaliser que je mettais la pression à moi-même quand je me comparais aux autres blogs. C’est un petit plaisir personnel, j’ai pas de grande volonté de percer.  

Alors au fond quelle importance ?   Au final j’ai décidé de laisser une chance à ma plume, même si elle n’est pas parfaite, même si elle ne plait qu’à moi.

 

 

 
 

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